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 paper plane, garden trash {lewis

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Elvis J. Petrovski
Elvis J. Petrovski


Parchemins : 58
ici depuis : 13/08/2015
Maison / Profession : concierge, ancien hufflepuff
Pink symptoms : se croit être un elfe de maison

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Message Sujet: paper plane, garden trash {lewis   paper plane, garden trash {lewis EmptyDim 23 Aoû - 16:38

paper plane, garden trash
lewis & elvis
Sans pouvoir faire quoi que ce soit, sans pouvoir se battre contre soi. Pour sûr, le mal le ronge, le hante et le démange, mais à quoi bon se débattre face à ce qui est plus fort que l'être. Bien entendu, l'espoir résiste, réside et s'attache, mais se fait balayer sans problèmes par les actes. Ces actes incontrôlables mais qui maîtrisent l'homme conscient de chaque instant. C'est honteux à souhait, dérangeant plus qu'amusant et pourtant, rien n'est fait contre pour l'instant. Alors tu attends impuissant, ne pouvant pas combattre les effets de ce nuage. Mais, conscient, observe le monde et les gestes qui accompagnent le maux du mal. Ses pas qui ne suivent guère son esprit. Ses mains qui pourraient danser sans qu'on n'y fasse rien. Les mots ne sont plus siens, ni son corps, mais l'esprit ne bouge pas, toujours là, visible à travers cette lumière de honteux désespoir lisible à travers son regard. Il n'y est pour rien. Il n'y est pour absolument rien. Le nuage a juste frappé, il y a quelques mois de cela, amenant l'enfer lui-même à sa porte. Mais il fallait vivre avec. Il le faut encore. Il avait tellement voulu que cela passe, priant presque pour que son désir soit accompli d'une quelconque manière. Mais rien ne vient, hormis ce début d'une nouvelle année qui pour une fois, fut moins bien accueilli à son regard. Qu'avait-il fait pour mériter ce malheur qui venait se jouer de lui ? Il se le demandait depuis des mois déjà.

La surprise de ses étranges actions était toujours présente aux yeux des personnes qu'il ne cessait de croiser à Poudlard, même ceux qui l'avaient connus ne serait-ce que l'année dernière. Il faut dire, en toute honnêteté, que nul ne s'attendait à ce que le concierge ne se prenne, la plupart du temps, pour un horrible elfe de maison. Lui même n'y aurait d'ailleurs pas cru si on lui avait prédit cet effrayant fait. Désormais, il semblait être trop tard pour faire quoi que ce soit, ou du moins contre cela. Néanmoins, en ce qui concernait l'agissement d'Elvis, il semblait trouver à chaque instants de nouvelles occupations dignes de sa nouvelle situation; et même s'il l'avait voulu du plus profond de son être, il n'aurait rien pu faire contre son âme d'elfe omniprésente dans sa vie. À son plus grand désespoir, c'était généralement des choses qu'il détestait faire ou qu'on lui demandait – voir ordonner – et qu'il ne pouvait refuser, s’efforçant d'agir en toute connaissance de cause, ennuyé par lui-même. Sa vie était, depuis peu, bien différente de ces cinq dernières années où tout était calme et, hélas, plaisanterie. Parfois, on pouvait se demander s'il prenait son travail sérieusement, alors qu'il l'était le plus possible à propos de ce dernier. Si l'explosion avait fait quelqu'un de plus apte à ces tâche ? Pas vraiment, car il avait officiellement perdu toute crédibilité, mais aussi son autorité qu'il pouvait exercer. La preuve s'en présentait aujourd'hui encore.

Lui-même en était venu à se demander ce qu'il faisait exactement en ce moment même, hormis marcher – à moins que ce ne fut courir – tel un bossu pressé, les jambes un peu pliées vers lui afin de le rendre de plus petite taille. Une vision pitoyable, il n'en doutait plus, mais tout cela était plus fort que lui, comme sa fâcheuse manie de parler de lui à la troisième personne, enserrant son prénom dans ses phrases comme le faisaient les elfes qui habitaient les cuisines du château. Cela aurait été normal s'il avait été réellement de cette espèce – ce qui lui arrivait de plus en plus à douter – mais ce n'était pas le cas; et là était tout son dérangement. Il avait beau le savoir et se le répéter encore et encore, tout cela était plus fort que lui. Comme le fait de courir dans ce parc afin de ramasser ce qui semblaient être les emballages de friandises de Bertie Crochue et autres, ainsi que des feuilles grossièrement mises en boules, ou pliées en piètre avion de papier. Cette notion de ramasser lui-même tout cela lui échapper totalement, mais cela semblait être la moindre des choses à ses yeux de serviteur elfique. Yeux qui d'ailleurs étaient concentrés sur cette tâche comme si sa vie en dépendait, ne prêtant guère attention à ce qui pouvait se passer près de lui, ni même aux probables remarques des élèves qu'il n'avait pas encore eu la malchance de croiser.
Vraiment, sa situation en advenait plus horrible chaque jours, à son humble avis.
electric bird.

   
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Lewis C. Bulstrode
Lewis C. Bulstrode


Parchemins : 32
ici depuis : 08/08/2015
Maison / Profession : Infirmier à Poudlard
Pink symptoms : Ca peut paraître étrange, mais se prend pour un chat, avec les miaulements, les frottements et les ronronnements

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Message Sujet: Re: paper plane, garden trash {lewis   paper plane, garden trash {lewis EmptyLun 24 Aoû - 1:41

paper plane, garden trash
lewis & elvis
Lewis était l'un des rares chanceux de cet accident. Touché par le nuage mais n'étant pas particulièrement à plaindre. Oui sa vie avait changé depuis ce jour, il ne se sentait plus comme avant. Il avait l'impression de vivre dans un nouveau corps et un nouvel esprit. C'était le même corps et le même esprit à quelque modifications... Si on compte que les miaulements sont devenus une manière de parler, les feulements une manière d'exprimer son mécontentement, les ronronnement une manière d'exprimer sa joie, les frottements une manière d'exprimer son envie de d'amour, si on considérait tout cela normal, alors oui, il était comme avant ! Sans oublier son amour pour les croquettes et son non-amour pour les douches, son amour pour tout ce qui sent ou a le goût de poisson et ses positions plus que bizarres pour dormir. Un chat. Cet homme était un chat humanisé. C'était pas le pire, mais s'il avait eut le choix entre être infecté ou pas, il aurait préféré rester normal ! Mais le choix n'est pas toujours là, en fait le choix n'est jamais là … Ou alors il est très bien caché ! Donc du coup, maintenant, le docteur est un chat.

Son symptôme faisait souvent rire ou attendrissait les gens. Lui ça le gênait de se frotter à un poteau en public, imaginez juste le truc quoi... La honte ! Puis surtout qu'il vient juste de le faire. Se frotter ! Il était descendu de son étage parce que c'était son instant de repos -même s'il n'a pas vraiment à bosser ces temps-ci- et il lisait un bouquin, un truc à l'eau de rose, oui c'est un truc de filles, mais Lewis a toujours été un peu féminin. Sa démarche, sa façon de parler, de se tenir... Enfin bref ! Son roman lui donnait envie d'aller embrasser son presque-amant, sauf que bah, le problème c'est que c'était son presque-amant. Donc les baisers laisse tomber. Mais cette dose d'amour l'avait fait se frotter à un poteau en pierre devant des tonnes d'élèves qui se foutaient de lui ! Alors quand cette cris e de frottements aiguë prit fin, il se fit tout petit et se rendit dans le parc, à cette heure-ci il est vide, enfin à une personne prêt.

Alors qu'il refermait son livre qui lui faisait s'imaginer des choses peu catholique, il leva la tête pour regarder où il allait mais il fut stopper dans son élan par une vision des plus... perturbantes, ou c'est le mot. Le concierge à la mèche grasse en train de courir comme un attardé, les jambes repliés et le dos voûté après un papier de bonbon... Ca le stoppa net pendant de longues minutes, la vision était trop unique pour ignorer. C'est un peu comme cette boule de ronces qui passe au milieu d'un désert. Sauf que là c'était un concierge qui filait au milieu du parc. Oui concierge parce qu'il ne connaissait pas son prénom. Cela dit peut-être que 'je cours après un papier alors que je suis à moitié recourbé sur moi-même' ne connaît pas le prénom de l'infirmier ! Reprenant ses esprits après cette vision qui lui avait fait esquisser un sourire, il attrapa le papier tant désiré par le concierge, il le roula en boule dans sa main et le tendit au gros menton.

« A l'avenir, je pense que vous devriez vous tenir un peu plus droit si vous voulez courir plus vite, conseil d'ami. Et ça vous éviterez des problèmes de dos d'ailleurs. »

Tu lui faisais de la peine. Il connaissait ton cas. C'est l'infirmier, il connaît le cas de tout le monde, et toi tu avais pas été gâté mon pauvre vieux.

« Vous faites un peu pitié à voir en vérité... Ayez un peu plus d'estime ! C'est pas si difficile. »

Déclara Lewis en tout franchise. Tu faisais pitié. Pas très classe mais c'est dans sa nature de sortir les choses telles qu'elles sont, à quoi bon retenir ce qu'on a à dire ? Puis niveau estime il peut t'aider, c'est le genre de gars qui se voit assez haut sur l'échelle... Mais c'est pas parce qu'il est franc et pas très modeste que ça en fait un mauvais bougre ! Oh bien au contraire, c'est un homme adorable, pour peu que vous le soyez avec lui.
electric bird.

 
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