Cher journal,
C'est encore moi. Toujours moi. Rien ne surprenant en soi vu que tu m'appartiens. Tu es miens. Et pourtant, je ne peux pas m'empêcher de toujours te saluer. De toujours te communiquer mon identité. C'est Cheshire. Oui comme celui d'un conte moldu mais en version humaine sans le pouvoir d'invisibilité ni les caractéristiques d'un chat. Quelle drôle d'ironie quand on pense que ce qui m'arrive aujourd'hui. Ma raison de ma plume qui coule sur tes pages vierges et de l'encre qui souille ta blancheur de mon teint. Tu sais qu'à chaque fois que j'écris ses lignes ce n'est pas pour rien. Que c'est pour me vider la tête. Me fondre en lamentation devant ce qui me sert de vie. De chercher une oreille attentive sans aller tout balancer à mes proches. Le principe même de tenir un journal quoi mais tu n'es pas que ça pour moi. Tu es mon réconfort. Mon jardin secret que je garde jalousement caché dans ma malle. Ça serait idiot que tu tombes dans de vilaines mains non ? Des fois je me demande si ça ne serait pas plus simple d'aller raconter mes problèmes à un expert de ce domaine ou de trouver un sort pour que tu puisses me répondre. La magie sert bien à quelque chose non ? Promis, je chercherais encore demain en rayant la pensée de voir un psychomage. Tu m'es fidèle comme je le suis envers toi. Mais venant au sujet de ma venue. De mes propos.
Est-ce que tu penses qu'à notre venue au monde on nous désigne des bonnes fées comme dans un célèbre conte moldu ? Car je ne vois que ça dans ma situation. On m'a du me fournir des remplaçantes ou des débutantes pour être aussi incompétentes à ce point. Et depuis le début bien sûr et avec ma veine madame la malchance qui m'a pris comme victime depuis que j'ai pointé le bout de mon nez le jour des morts. Regarde. •• A Loss, a Lack
5 novembre à Sainte Mangouste ; quelques jours après l'accouchement de Mrs O'ConnorOn pourrait commencer cette histoire comme tout début d'un conte. Après tout je portais bien le nom d'un protagoniste d'un conte. Et puis, il serait coutume de le débuter comme ça même si ma vie n'avait rien d'un conte de fée moldu ou sorcier. Ou un très mauvais alors. Une vie étant un conte, alors elle commencerait par un :
Il était une fois. Non pas dans un château mais bel et bien dans un hôpital. Celui des sorciers et des sorcières. Sainte Mangouste. Bon nombres de sorciers et sorcières y venaient pour toutes les raisons du monde. Une jambe blessée, un sortilège mal raté, une mauvaise potion ingurgitée, des personnes victimes d'un oubliette mal perfectionné etc. Dans toutes ses mauvaises choses, il y avait un endroit dans l'hôpital qui respirait le bonheur. Qui respirait la vie. La maternité des sorciers. La ou avait donné au monde une irlandaise marié avec un anglais, les O'Connor, deux magnifiques bambins. Des filles. Des jumelles. Nue comme des vers. Avec quelques cheveux tirant vers le roux sur l'une caractéristique propre de la mère de l'enfant et l'une aux brindilles foncées ressemblant étrangement aux traits de son paternel. Paternel qui comblée de joie s'était précipiter pour répandre la nouvelle à son entourage ne voyant pas l'étincelle de mélancolie qui traversa le regard de son épouse en le voyant disparaître de la salle.
Ce regard ne quitta pas le regard de Mrs O'Connor pas avant qu'elle ne quitte précipitamment l'institut avant que son mari n'arrive pour la voir. Important avec elle l'une des jumelles laissant celle aux cheveux de jais seule dans son berceau magique.
Mr O'Connor me trouva la à l'heure pile habituelle où ils venaient nous rendre visite. Endormis dans des rêves lointains, une main vide qui autrefois encerclait une autre petite main qui lui ressemblait. C'est profondément endormi que je me laissais bercer par le regard rassurant de mon paternel. C'est à cette vision là qu'eu le médicomage alerté par ce que d'autres guérisseurs et personnel de l'hôpital lui avait signalé. Et qu'il brisa le silence. Brisant la joyeuse nouvelle vie que devait avoir chaque couple marié après une naissance.
« Mr O'Connor, vous ne trouverez pas votre femme et votre seconde fille ici. » Il ne se tourna même pas en direction du médicomage. Il devait sans doute se dire que son épouse et son autre fille était partit se promener dehors. Leur habitude. C'est ce qui résuma ma pensée.
« Elle doit être dehors, je vais aller la rejoindre. » Ayant le dos tourner, il ne vit pas la mine dépité du médicomage, peut-être aussi de la pitié ou je ne sais quoi d'autre, ni la sentence qui allait venir. Qui s'abattit. Le médicomage était connu pour son franc parlé.
« Vous ne comprenez pas Mr O'Connor. Elle est partit avec l'une de vos filles. L'agent de sécurité m'a avertit qu'elle avait transplaner laissant ce simple parchemin que j'étais chargée à vous remettre. » Un rire nerveux sortit de la gorge de mon père quand il se retourna enfin pour faire faire au médicomage. Qui lui tendit la lettre qu'il ouvrit rapidement et qu'il parcourra avec des yeux écarquillés.
« Je suis désoler Mr O'Connor. On peut vous aidez pour vous permettre au mieux d'éduquer votre fille. On … » il fut coupé par la voix tranchante de mon père qui ne leva même pas un regard dans sa direction.
« Je veux être seul avec ma fille. » Une porte claqua signifiant que le médicomage était partit. Nous laissant seuls. Un père anéantit avec un bébé dans les bras. Une vie qui commença.
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Et même quand je pensais que ma vie ne pouvait pas être aussi merdique, elle a continuée.
••Tinted childhood secret
Un 2 novembre chez Mr O'Connor ; huit ans de Cheshire Après ce début dramatique, je pensais que j'allais avoir une vie de tout ce qui avait de normal. Une vie de petite fille avec son père comme unique parent. Celle que rêve ou imagine tous les enfants en ouvrant les yeux sur le monde qui leur faisait face. Pourtant tout avait bien commencé. On habitait dans une maison certes un peu grande pour deux mais une belle maison qui transpirait de souvenirs. Petite, je m'étais toujours dit qu'un jour au l'autre ma mère allait ouvrir la porte entrée. Mais la porte d'entrée restait close ou alors uniquement elle était ouverte quand mon père rentrait du travail ou que je revienne de l'école. Mais elle demeurait close et chaque jour mon espoir qu'elle s'ouvre sur ma mère diminua. Encore plus quand à l'école des camarades me taquinait sur le fait que je n'avais pas de maman ou que je portais un drôle de nom pour une fille. Même la maitresse me regardait avec une pincée de pitié dans le regard quand je lui avais dis que je ne connaissais pas ma mère. Pourtant, je lui disais que c'était normal. Pour moi, il y avait toujours eu que mon père. Seulement mon papa et moi. Juste nous deux. Ce qui ne l'empêcha pas d'intervenir quand des disputes surviennent dans sa salle de classe sur ce sujet. Mon papa me dit que je ne devrais pas leur porter d'intérêt. Que j'étais différente d'eux. Que j'étais mieux. Qu'il n'y avait pas que moi qui n'avais qu'un papa sur Terre. Que j'étais quelqu'un impulsive et plutôt franche pour mon âge. Comme lui. Je lui ressemblais énormément et je me demandais si j'avais une pointe de ma maman en moi. J'aurais pu lui demander, j'aurais eu ma réponse à cette question qui se trimballe dans ma tête depuis que j'avais l'âge de pensée et de comprendre les choses. Mais je ne le faisais pas car je savais qu'en abordant ce sujet de la tristesse allait apparaître dans les prunelles de mon père. Et c'était bien une chose que je ne voulais pas. Je me rappelais de la dernière fois qu'on avait parlée sur ce sujet et le goût amer de la tristesse et du rejet qui en résultait.
J'avais huit ans et on m'avait encore une fois charrié sur mon prénom. C'était surtout les enfants ayant des origines moldus qui savaient en quoi faisait référence mon prénom. Les autres soit s'en fichait ou me charriait car c'était drôle de me charrier. L'un deux m'avait sortit qu'heureusement que ma mère n'était pas là car elle aurait eu honte de m'avoir comme fille. Que c'était en me découvrant à ma naissance qu'elle était partit. Les enfants peuvent être des monstres et ceux de mes classes me dévoraient à petit feu. Je m'étais précipité chez moi et retrouver mon père qui bouquinait je ne sais quel livre m'attendant certainement. Il était quelqu'un de très pointilleux sur la ponctualité au point de me disputer si j'arrivais en retard. Ce qui était souvent le cas d'ailleurs. Cela aurait du être le cas aujourd'hui mais mon regard peiné et le fait que j'entame directement la conversation m'échappa de cette énième dispute sur les principes d'être à l'heure. Principes que je connaissais par cœur. Mais je m'en fichais. Du haut de mes huit ans, je me révoltais. Me rebellait. J'avais besoin de question. Et même si je savais que c'était un sujet tabou de parler d'elle, j'allais avoir mes réponses. Même si cela devrait rendre triste mon père. Je le faisais.
« Dis papa, pourquoi je n'ai pas de maman ? » Il me dominait par sa grande taille mais il ne me faisait pas peur. Il fallait que je me concentre sur ma détermination ainsi que mon courage et non sur l'étincelle que je décevais dans ses yeux. Toujours la même. La tristesse.
« Elle est partie. » Des réponses vagues mais des réponses que je me contentais. Ou du moins pour le moment même si je savais que j'en voulais plus. Toujours plus. Et ça ne tarda pas à venir.
« Elle reviendra alors ? » Cet espoir que j'avais en moi depuis des années fut détruit par une seule phrase. Sa phrase.
« Non. Elle ne reviendra pas. Jamais. » J'accusais le choc tandis que la tristesse m'envahit. Il du sans doute comprendre que ses mots avaient été dur pour une petite fille de huit ans vu qu'il soupira en s'abaissant pour se mettre à ma hauteur.
« Je suis désoler Cheshire si mes mots étaient durs mais c'était pour te faire comprendre que ta maman ne reviendra pas. » A cet instant précis, pour la première fois de ma vie il préféra le mensonge à la vérité.
« Tu ne la reviendra pas car c'est impossible. Les anges l'ont appelés, ils avaient besoin d'elle et elle est partit les rejoindre. » Peut-être il avait choisi ce choix de me mentir pour que j'accuse plus facilement le coup et que par la même occasion ne lui pose plus ses questions. Ou par esprit d'égoïste mais je ne le serais jamais. La seule chose que je savais c'était de croire en ses paroles. Que si je n'avais pas de maman c'était parce qu'elle était au paradis. Même la magie ne redonnait pas la vie au mort c'était connu.
Plus tard après que mon père m'est serrer dans ses bras pour me réconforté, il avait sortit de sa poche un étrange objet. Il m'avait dit que c'était une montre à gousset et que c'était ma maman qui lui avait offerte peu de temps avant leur mariage. Signe d'une promesse d'arriver à l'heure pour leur mariage. Il me l'avait tendu en me disant que ma mère aurait aimé que je l'es et que lui aussi. Depuis ce jour, je l'ai toujours sur moi en ayant la conviction qu'en l'ayant ma mère sera toujours à mes côtés.
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Encore et encore et ça même quand j'ai reçu mon hibou d’admission à l'école de sorcellerie : Poudlard. A mon grand désarroi.
•• It's Magic !
Un jour au hasard à Poudlard ; septième année Poudlard. L'école des sorciers. Cela fait sept ans que je foule ses murs et à chaque fois c'est le même rituel. J'arrive toujours envers les autres de ma maison dans la Grande Salle, non par appétit mais par esprit de ponctualité. Les cours se passent sans problèmes même si je ne réponds pas souvent à leurs questions. Rares mais toujours excellents soit dit en passant. Certains professeurs veulent que je participe un peu plus, que je me donne à fond car selon eux j'ai les capacités. Pourtant, je ne fais rien de leurs conseils même si je sais que je suis capable de plus. Beaucoup plus. Pourtant je suis quelqu'un d'ambitieuse mais j'aime mes habitudes. Et cela passe pour des notes au dessus de la moyenne sans passer pour l'intello de la classe. Des notes qui m'ont permis de réussir mes BUSES et de valider mon choix de parcours. La justice magique. J'ai toujours voulu aider les autres en respectant les règles et quoi de mieux que ce cursus pour répondre à mes souhaits ? Je souhaite aussi que mon père soit fier de sa fille et que j'aille loin dans ce domaine. Je vise travailler le magenmagot, le tribunal des sorciers. Avec de l'acharnement, le travail ne me fait pas peur ni les années d'études et de l'ambition que j'ai, j'espère y arriver. Mon seul frein est d'être quelqu'un qui à quelque fois la tête dans les nuages. Surtout quand le sujet ne m'intéresse pas ou m'inclus pas. Ce qui est surement cette raison pour laquelle je n'ai jamais su qu'une autre O'Connor foulait les bancs de Poudlard.
Pourtant, une fois il y avait bien ma camarade de mon dortoir qui m'avait lancé un
« Dis Ches' tu n'aurais pas une sœur ou quelqu'un de ta famille à Poudlard ? » ce qui m'avait lancé perplexe. Je l'avais regardé surprise, un sourire en coin sur le visage. Toujours un sourire était stocker sur mes lèvres, c'était mon refuge face à la dure vie que j'avais. Face au peu de confiance que j'avais. Tromper les apparences quoi. Quelques minutes plus tard, je lui avais répondu.
« Non je suis fille unique et mon père étant fils unique, il n'y a pas d'autre O'Connor que moi ici. » La surprise avait vagabondé dans les traits de ma camarade qui fronça les sourcils perplexe à ma question. Pourtant c'était la vérité. Si j'avais une ou un frère je le serais. Mon père ne m'aurait pas caché ça ni le fait que j'avais bel et bien de la famille qui étudiait aussi. Je la vis ouvrir la bouche pour commencer à parler
« Ah bon ? Pourtant … » avant qu'elle ne fut couper par les autres membres de notre dortoir qui rentraient armés d'oreillers. Signe qu'une bataille de polochon allait débuter. Pour nous oublier que les ASPICS étaient la semaine prochaine et qu'on allait entrée en deuxième cycle à Poudlard.
Plus tard, la bataille terminée, je m'endormis oubliant par la même occasion ce qu'allait m'apprêter à annoncer ma collègue. Si mes autres camarades ne seraient pas venu, j'aurais sans doute entendu ceci :
« Ah bon ? Pourtant, il y a bien une autre O'Connor à Poudlard dans une autre maison que nous. » . Que la vie était injuste.
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Tu dois te demandé certainement pourquoi je t'ai posé cette question et je vais m'empresser de t'y répondre. Encore aujourd'hui quelque chose s'abat sur ma vie. Moi qui avait demandé une vie simple après ce que j'ai mené voila qu'un chamboulement s'abat de pleine face sur ma tête. Ou plutôt sur le sommet de ma tête. Quelle drôle ironie quand on pense que je porte un prénom d'un chat moldu et qu'au lieu des oreilles d'un chat j'ai des oreilles de lapin blanc. Tu m'as bien compris. Des longues oreilles blanches comme la neige me pousse au sommet de ma tête depuis cet étrange nuage rose qui a pris disposition dans le ciel anglais. Crois moi-même moi quand j'ai eu cette surprise je n'y croyais et pourtant. •• A Bunny
De nos jours à Poudlard, quelques jours après l'apparition du nuage roseLe soleil se levait, prônant position dans son trône qu'était le ciel. A en juger par la clarté de celui-ci, une belle journée allait commencer. Du moins autant pour être une belle journée en Angleterre même si depuis quelques jours des faits inexplicables apparaissaient. Par millier. A commencer par ce gros nuage rose qui narguait les autres nuages et le soleil depuis l'explosion d'une usine à savon sauteur. Personne n'avait trouvé comment le faire disparaître mais les experts supposaient que c'était à cause de lui que des choses arrivaient dans le monde magique. D'après ce que Rita Skeeter, propriétaire de la gazette des sorciers cela avait commencé par une femme qui avait le pouvoir d'invisibilité en éternuant. Et d'autres cas similaires étaient apparus. A commencer par des élèves de Poudlard. En y repensant, je me souvenais d'avoir lu son article sur le sujet et que même le ministère avait ouvert un département pour analyser sur le sujet. Et sur les pinks symptômes comme ils l'avaient appelés. Je m'étais sentit rassuré de n'être pas contaminés par ce "virus". Déjà que j'avais une vie de plus au moins atroce, je ne voulais pas rajouter une dose de complication en étant malade. Cette joie d'être normale avait été de courte durée. Juste une semaine avant que le cauchemar commence. Et quel cauchemar. Je me rappellerais de ce jour comme c'était hier.
Je me disputais avec un élève de la même année que moi. Il me charriait sans cesse que j'avais fini par lui répondre. Je n'étais pas connu pour ma lâcheté au sein de ses murs et il trouva son compte. Une poussée de colère m'avait pris aux tripes quand il osa insulter ma famille. S'il y avait bien une chose qui me mettait hors de moi c'était de critiquer mon père. Au moment où j'allais lui montrer de quoi je me chauffais, il me coupa par un rire sonneur. Et surtout moqueur. Mes sourcils se froncèrent tandis que je le regardais se foutre de ma tête en se tenant ses côtes tellement il riait. Car je ne voyais que ça étant que tous les deux dans ce couloir. Ou alors il était atteint d'un pink symptômes. N'étant guère patiente et friande qu'on se moque ouvertement de ma tête, j'ouvris la bouche pour parler et le faire taire par la même occasion..
« Je savais que tu étais con mais pas au point de te marrer tout seul et sans raison. » Que je réussis à merveille. Du moins l'éclat moqueur ne quitta pas le visage de ce serpentard qui rajouta une couche.
« Oh mais j'en ai bien une O'Connor. » Il laissait échapper un gloussement en donnant l'impression qu'il me regardait de haut. La curiosité me piqua au vif à lui poser cette question.
« Et ça serait trop te demander d'éclairer ma lanterne ? » Le silence me répondit ou du moins son rire continua de plus belle quand je penchais la tête sur le côté en attendant sa réponse. Je cru qu'une éternité était passé mais il fini tout de même à arrêter de rigoler et répondre à ma question.
« Regarde toi dans un miroir. » Avec ma chance j'avais un reste de citrouille coincée dans mes dents. Le fusillant des regards quelque secondes je fis apparaitre grâce à ma baguette magique un miroir. Objet qui me renvoyait mon image mais une vision bien différente de ce que j'avais vu en me préparant ce matin. Au lieu de ma queue de cheval de longues oreilles blanches se dressait au dessus de mon crâne. Et en juger par leur longueur c'étaient des oreilles de lapin. Ma première pensée fut que le miroir était truqué. Que j'avais mal formulé mon sort. Pourtant, quand je levais ma main en direction de l'objet de ma stupeur, je rencontrai bien des douces oreilles. Elles étaient réelles. Elles étaient bien là sur ma tête et ne semblait pas partir. Un
« Par la barbe de Merlin ! » sortit de ma bouche au même titre que mes yeux s'écarquillaient en comprenant d'où venait cette soudaine apparition. J'étais contaminée par ce foutu nuage rose, bordel. Et la remarque de ce serpentard ne fit que me faire grincer des dents faisant ainsi lever mes oreilles blanches un peu plus.
« C'est pas Cheshire que ton père aurait du t'appeler mais Bug's Bunny. Je vais appeler comme ça maintenant. Bunny. » suivit d'un long rire moqueur. Qui rira bien qui rira le dernier. Mais pour le moment, je pris la poudre d'escampette. Honteuse, lâche et avec des oreilles de lapin qui ne disparaissaient pas. A mon grand désarroi.
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Elles sont toujours là. Belles et bien là. Encore et toujours.
Je suis maudite. Ça doit finalement être ça ma réponse à ma question. Je dois te laisser. Mon prochain cours va débuter. Cours du droit magique. Qui avait dit que ce cours me promettait encore plus de surprises ? Au moins comme dirait l'autre, j'ai l'habitude.
A bientôt,
Cheshire.