La curiosité n'est pas un vilain défaut, c'est juste un moyen comme un autre de se tenir informé. ✒ MARGERY.
Margery B. Cornette
Parchemins : 16 ici depuis : 12/08/2015 Maison / Profession : Journaliste à la Gazette du sorcier. Pink symptoms : Ne sait plus lire ni écrire.
☁ Sujet: La curiosité n'est pas un vilain défaut, c'est juste un moyen comme un autre de se tenir informé. ✒ MARGERY. Mer 12 Aoû - 14:52
Margery Barbie Cornette
Les murs ont des oreilles; vos oreilles ont des murs.
NOM .CornettePRÉNOM(s) .Margery, BarbieAGE .29 ansDATE DE NAISSANCE .28 janvier 2031ASCENDANCE SORCIÈRE .sang-mêléORIGINE(s) .English of course ! Papa et Maman sont tous les deux anglais, l'un de Liverpool, l'autre de Manchester. Et en plus ils aiment tous les deux le foot, donc pour éviter les embrouilles ils sont allés s'installer à Londres. C'était plus neutre comme territoire.PATRONUS .Une oie. Elle court, elle caquète, elle s'élance, s'envole. Elle définit bien le caractère de Margery, moulin à paroles à la recherche de liberté, parlant toujours plus fort. Une voix qui veut se faire entendre.EPOUVANTARD .Les poissons. Margery est terrifiée par les poissons depuis petite. Peu importe leur taille, leur forme, leur air inoffensif ou pas. Elle n'a jamais supporté ces machins rouges dégueu dans des pochettes transparentes remplies d'eau que son frère aimait rapporter des foires. Elle va à la mer mais ne s'éloigne jamais trop du bord, trop peur de croiser des poissons !CURSUS & ANNÉE SCOLAIRE .Margery a fait son second cycle à Poudlard en cursus Journalisme magique.POSTE .Journaliste à la Gazette du sorcier. Mais avant ça elle a pas mal galéré, enchainant les petits boulots et les articles à la pige, avant de dégoter un stage qui la mènerait finalement au job de ses rêves. Autant vous dire que son poste, elle ne le lâcherait pour rien au monde !PARTICULARITÉ MAGIQUE .A priori non, elle a déjà un pink symptom dont elle n'est pas encore consciente la pauvre cocotte !
sous le nuage.
A ÉTÉ CONTAMINE .oui PINK SYMPTOMS .Ne sait plus lire et écrire. Mais elle ne l'assume pas, bien trop fière pour ça. En vérité, ça commence à lui poser pas mal de problèmes dans son travail puisque journaliste, le but c'est précisément de lire et écrire.PINK SYMPTOMS UNIQUE .Non, mais si plus personne ne sait lire ou écrire on risque d'être mal
Sous le choixpeau (pour les étudiants in hogwart):
Veuillez barrer les réponses qui ne correspondent pas ou ne laisser que la réponse à la question.
Une personne vient de chuter devant toi à cause d'une perte d'équilibre, que fais-tu?
Tu vas l'aider sans hésiter une seule seconde.
Tu appelles les infirmiers de St Mangouste (via une technologie magique ou autre).
Tu transplanes avec elle directement jusqu'à St Mangouste, sans intermédiaire pour ne pas perdre de temps.
Tu regardes et/ou traces ton chemin. Tu n'as pas l'habitude de ce genre de situation et/ou tu étais le premier sur le lieu, à côté d'elle, tu as donc peur que l'on t'accuse de l'avoir poussée.
C'est bientôt les examens. Tu te rends compte que tu as perdu toutes tes fiches...
Tu y vas au talent. De toute façon, avec toi, il n'y a que ça qui peut marcher.
Tu vas voir la personne la plus douée en cours et tu fais tout pour avoir son aide ou ses fiches.
Tu vas à la bibliothèque. Tu n'as rien à perdre, quitte à potasser tous les sujets, même ceux qui ne seront pas à l'examen.
Tu les cherches partout. Tu n'as pas le choix, tu dois les trouver pour travailler encore et encore et être capable de réussir.
Ton/ta meilleur(e) ami(e) t'a fait un sale coup et t'a humilié(e) en public...
Tu décides de l'affronter en public pour qu'il ou elle réponde de ses actes.
Tu attends. Quoi qu'il arrive, tu te vengeras de la meilleure façon et au meilleur moment, sans qu'il ou elle ne s'en rende même compte. Tu te montreras bien plus subtil(e), après tout, c'est ton domaine!
Tu laisses couler. Tu n'as pas envie de te salir les mains et puis ça ne t'apportera rien du tout alors à quoi bon?
Tu le ou la pardonnes. Mais attention qu'il ou elle ne recommence pas. Tu n'es pas non plus une bonne poire et n'es pas prêt(e) à te laisser faire une seconde fois.
Tu as été choisi(e) pour représenter ta maison lors d'un concours imaginé par l'école, afin de mettre votre compétitivité à tous à l'épreuve. Seulement, à la fin du premier "round", tu arrives bon dernier...
Il n'est pas question pour toi que tu perdes. La compétition, ça t'es vital, il faut que tu gagnes, que tu montres ce que tu sais faire.
Tu vas trouver un moyen de faire remarquer tes qualités. Après tout, tu as une imagination débordante, profites-en!
Ce n'était qu'un moment de faiblesse, ou alors une soudaine volonté de vouloir laisser aux autres une possibilité de gagner quelques points, tu vas te reprendre!
L'important c'est de participer. Si tu dois gagner tu le feras, mais tu as la totalité de l'épreuve pour montrer ce que tu vaux, alors tu préfères prendre ton temps et miser sur des valeurs qui sont plus sûres pour toi et moins pour les autres maisons.
Le professeur de divination, cette vieille peau, vient de demander à des élèves de ranger la salle de classe pendant qu'elle va voir le directeur. Seulement, une de ces élèves doit passer à l'infirmerie car elle est prise d'un urticaire impressionnant depuis qu'elle a touché les feuilles de thé...
Tu n'as rien à faire, tu décides de prendre sa place, après tout, il vaut mieux qu'elle aille se soigner, on sait jamais que ça soit plus grave que ce que ça en a l'air.
Tu essaies de faire entendre raison au professeur. Après tout, c'est évident qu'elle ne va pas bien, on ne peut pas la laisser risquer de toucher à nouveau ce qui lui a déclenché cette crise, si?
Tu te révoltes. C'est quoi ce professeur qui ne s'occupe même pas de la santé de ses élèves ? Non, c'est une totale injustice et tu n'es pas prêt(e) à laisser passer ça!
Tu compatis sincèrement. Mais tu profites de l'occasion : Pour une fois que ce n'est pas toi qui fait le larbin à la fin du cours, tu saisis l'opportunité pour t'éclipser vite fait bien fait!
Tu te retrouves dans le bureau du directeur. La première chose que tu dis, avant même de savoir pourquoi tu es là est:
"C'est pas moi !"
"Vous vouliez me voir?"
"J'ai fait quelque chose de mal?"
Tu préfères ne rien dire. On ne sait jamais pourquoi tu es là, tu préfères ne pas t'enfoncer dès la première parole selon ce qu'on te reproche.
Si tu devais donner trois qualités à propos de toi, tu dirais que tu es
Beau, malicieux et ingénieux.
Prêt à tout, téméraire et débrouillard.
Studieux, intelligent et important.
Altruiste, studieux et tolérant.
Et ton pire défaut serait...?
Ton désir de faire tes preuves.
Ton désir de te montrer plus fort que les autres.
Ton désir de gagner.
Ton désir de toujours bien faire, quitte à devenir la personne que l'on prend pour une imbécile.
Ta boisson préférée...
Le 7UP.
Le Schweppes.
Le coca cola.
L'eau.
TON AVIS SUR L'EXPLOSION DE L'USINE .Alors ça, jamais je ne m'en serais doutée une seconde ! Et dire qu'il y a un an à peine j'ai interviewé le directeur de l'usine ! Il nous a bien caché son jeu celui-là... En y repensant, je me demande comment il a fait pour tous nous bluffer. Il a l'air tellement cinglé et à la fois inoffensif que personne ne se serait douté que le gars qui s'habille en pirate ou en Mickey serait capable d'un truc pareil. Ça a été la panique totale en ville, plus personne ne savait où il habitait, mais j'avoue que l'explosion m'a fourni un prétexte parfait pour écrire un article paru en dizaines milliers d'exemplaires. J'ai dénoncé le célèbre Burt Hatartynn, mon article fait le tour du pays, et j'avoue que j'en suis plutôt fière. C'est le business !
TON AVIS SUR LES PINKS SYMPTOMS .Bon, c'est vrai que l'explosion a fait pas mal de remue-ménage mais tout de même, je me disais bien qu'au bout d'un moment ça se dissiperait... Et au lieu de ça quoi ? Les gens commencent à se comporter bizarrement dans la rue, au bureau ça devient n'importe quoi, et même ma famille ne semble pas être dans son état normal ! J'ai vu des gens marcher à l'envers, vous vous rendez compte ? Si c'était juste le hasard, ça ferait un peu beaucoup de potions qui se baladent, vous ne trouvez pas ? De mon côté, tout va bien, je n'ai absolument rien, j'écris toujours de fabuleux articles. D'ailleurs mon patron doit aller mal lui aussi; la semaine dernière il m'a appelée dans son bureau en me racontant que l'article que je venais de lui soumettre était illisible. Ça ressemblait pas à des lettres sur du papier, qu'il me disait. Ah bon, c'était quoi alors, des hiéroglyphes ? Mieux vaudrait pour lui qu'il s'achète des lunettes, ce pauvre vieux.
TON PINK SYMPTOMS .Non mais attendez, je ne suis absolument pas touchée pas ces trucs-là qui portent même un nom maintenant... Par contre le reste du monde va mal. Mon patron me dit que je ne sais plus écrire et que c'est illisible, et puis ma mère m'a dit l'autre jour que je ne lisais pas le texte qu'elle me demandait de lui lire à voix haute, soi-disant que j'inventais des mots. Ben voyons ! Mon frère m'a fait la réflexion aussi, maintenant que j'y pense. Si maintenant j'entends dans ma famille les mêmes conneries qu'on me sort au bureau, ça risque de me courir sur le haricot, et vite fait. Décidément il y a vraiment une épidémie de mauvaise vue qui circule en ce moment ! Heureusement, la mienne se porte très bien, je vous remercie.
POINTS FORTS & POINTS FAIBLES.Fière - Maline - Orgueilleuse - Espiègle - Têtue - Drôle - Folle - Ambitieuse - N'a pas la langue dans sa poche - Blessante - Charmeuse - Prête à tout pour parvenir à ses fins - Curieuse - Généreuse - Lunatique - Fêtarde - Indépendante - Fidèle - Téméraire - Créative - Prétentieuse - Féministe.
Ne croit pas en l'amour parce que c'est bizarre ▬ Capable d'endurer de longues heures de travail pour écrire l'article parfait ▬ Une fois qu'elle a une idée en tête, c'est impossible de l'arrêter, elle ne lâchera pas le morceau ▬ Elle est très belle et elle le sait, elle aime jouer avec les hommes pour en faire ce qu'elle veut ▬ Mais ils fuient rapidement après en découvrant qu'elle est folle derrière son beau visage ▬ A des tas d'amis avec qui elle sort, très peu auxquels elle confierait sa vie ▬ N'assume jamais quand elle a tort, trop fière pour ça ▬ Fanatique de vêtements, maintenant qu'elle peut elle en achète des tas ▬ Tout lui va et elle met de tout bien qu'elle reste plutôt dans le street chic ▬ Adoratrice de rouge à lèvres, elle les collectionne ▬ Rêve d'écrire une rubrique mode ▬ S'ennuie vite ▬ Aime boire, beaucoup, même parfois trop en soirées ▬ Fume occasionnellement.
PSEUDO .Rose.AGE .20 ansOU AS TU DÉCOUVERT NBT.Sur PRD TA PRÉSENCE .Je suis en vacances en ce moment !TON SEXY AVATAR .Amber Heard bitches 8) AVIS SUR LE FORUM . Le contexte est juste énorme, ça promet BESOIN D'UN PARRAIN .non merci, je pense pouvoir me débrouiller comme une patate grande, mais au besoin je demanderai MOT DE LA FIN .Je dis souvent le mot kiri, faites pas attention (a) Hâte de rp
Dernière édition par Margery B. Cornette le Jeu 13 Aoû - 21:49, édité 2 fois
Margery B. Cornette
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☁ Sujet: Re: La curiosité n'est pas un vilain défaut, c'est juste un moyen comme un autre de se tenir informé. ✒ MARGERY. Mer 12 Aoû - 14:53
C'est l'histoire d'une meuf
« L'imperfection est beauté, la folie est génie et il vaut mieux être totalement ridicule que totalement ennuyeux » Marylin Monroe
☁ EXPLICATIONSà la suite de ce message tu devras rédiger ton histoire sous la forme que tu désirs. Nous demandons un minimum de trente lignes pour cette partie. Vous avez le droit de l'illustrer de rajouter du dialogue. Pour toute personne désirant une particularité magique, merci de bien vouloir suivre le formulaire demandé dans la partie correspondante. Dans votre histoire il faudra IMPÉRATIVEMENT parler du nuage et de votre ps. Merci de rendre cette partie vivante. (merci de ne pas effacer ce message)
D'aussi loin que je m'en souvienne, l'usine de savon Hatartynn m'avait toujours fascinée. Sans doute parce que mon père y travaillait, bien sûr, mais aussi parce que mon chemin pour aller à l'école le matin me faisait passer chaque jour devant cet impressionnant bâtiment, qu'on aurait parfois cru sur le point d'exploser d'un moment à l'autre. Je me demandais ce que mon père y faisait, entrant dans ce hall que je n'avais vu qu'une fois, enfant, qui sentait déjà le savon à la rose alors même que les salles de création des savons se trouvaient beaucoup plus loin dans l'usine. A la maison il y en avait de toutes les couleurs et toutes les formes, dans des saladiers immenses au bord de la baignoire. C'était même stupide quand on y pensait, ni mes parents ni mon frère et moi ne prenions de bains. On n'avait pas l'argent pour ce genre de choses.
Maman, elle, travaillait dans une boutique sur le Chemin de traverse, qui vendait tous les styles de plumes et parchemins possibles. De la plume basique à la plume papotte, en passant par la plume à réponses intégrées, il était impossible de ne pas trouver son bonheur dans cette boutique lorsqu'on cherchait de quoi écrire. J'y venais tellement souvent que je connaissais chaque article presque aussi bien que ma mère elle-même. D'abord simple vendeuse là-bas, elle avait fini par gagner la confiance de sa patronne qui l'avait promue responsable. Mon père de son côté avait pu devenir chef de service à l'usine, et malgré le peu de moyens, notre famille vivait dignement. Mon frère Austin, de deux ans mon cadet, et moi étions proches, bien que nous passions le plus clair de notre temps à nus chamailler et nous piquer nos affaires, comme beaucoup de frères et sœurs. Papa nous apprenait à jouer au Quidditch et au football le weekend, pendant que Maman nous préparait des gâteaux tous plus délicieux les uns que les autres. Bien sûr, j'aurais voulu avoir ce que beaucoup d'autres petites filles de mon âge se voyaient offrir : les nouvelles robes, les nouvelles chaussures... Mes robes de sorcières étaient toutes de seconde main, et même dans l'école primaire moldue que j'avais fréquentée -souhait de Papa qui était lui-même né moldu- mes camarades de classe portaient des vêtements moldus qu'on ne pouvait pas payer. Voir les sorcières parées de tenues aux tissus soyeux, brillants, légers, se balader sur le Chemin de traverse m'avait toujours laissée rêveuse, enviant cette chance que je n'avais pas mais que je me promettais de faire mienne un jour. Moi aussi, je voulais me pavaner dans des vêtements hors de prix, pouvoir entrer dans un magasin et craquer sur des chaussures ou un rouge à lèvres sans me sentir coupable...
Dès que j'avais su écrire, j'avais écrit. Empruntant souvent plume et parchemins à la boutique de ma mère, je m'asseyais dans un coin pour écrire des phrases, souvent sans queue ni tête, avant que mes nombreuses lectures ne me permettent d'acquérir un style que j'améliorerais avec le temps. Je m'inventais un monde haut en couleurs, où le prince charmant partait avec la mauvaise princesse car je n'aimais pas les histoires d'amour, où les pauvres du village gagnaient du jour au lendemain une fortune qui dépassait celle des riches, où l'ordre établi se délitait brusquement pour laisser place à un nouveau, plus juste ou bien plus chaotique, au gré de mes envies. C'était presque une frénésie chez moi, d'écrire tout le temps, même pour gribouiller deux ou trois phrases, partout, dès que j'avais un moment.
A onze ans vint enfin mon tour d'aller à Poudlard. C'était comme mes parents me l'avaient décrit; grand, immense même, un château à la fois chaleureux et effrayant. Je fus répartie à Serdaigle, sans doute pour mon goût de l'écriture et de la lecture, et mes années étudiantes purent commencer. La plupart des amis que je me fis là-bas étaient à Gryffondor, et cela ne m'étonna pas vraiment. A vrai dire, je me demandais moi-même pourquoi je n'avais pas été répartie à Gryffondor, la maison des Lions aux caractères forts et bien trempés où j'avais plutôt ma place. Les années passant, les fêtes devinrent mon loisir de prédilection, et je passais bien des soirées dans les multiples recoins du châteaux entourée d'amis et de bouteilles de biérraubeure et whisky pur feu. Les garçons, j'en fréquentais beaucoup, mais ils finissaient tous par me lasser au bout d'un moment. J'avais sans cesse besoin de fraîcheur, de nouveautés; et je détestais plus que tout la routine. Mes études à Poudlard ne m'empêchèrent pas d'écrire, au contraire même; je m'amusais parfois avec mes amis à écrire de longues lettres anonymes pour faire des farces ici et là, aux uns et aux autres. Ou bien j'inventais des histoires abracadabrantes dont je jetais les mots sur papier, bourrée le plus souvent, tard dans la nuit. A la lumière des bougies, entre deux éclats de rire, je dégainais plume et parchemin pour gribouiller des phrases qui me paraitraient invraisemblables à la relecture le lendemain.
Après l'obtention de mes ASPIC, j'entamais mon second cycle d'études à Poudlard, cursus journalisme magique. Une évidence qui s'était imposée pour moi depuis mon plus jeune âge; le choix de mes études n'en était pas vraiment un. Il était tout tracé. J'appréciais les cours que j'avais même si l'histoire de la magie ne s'avérait pas toujours passionnante selon moi. Mes études me permirent d'acquérir un véritable style journalistique, abandonnant ainsi mes histoires folle pour décrire de véritables problèmes de sociétés, informant le reste du monde des agissements secrets du Ministère de la Magie, sous-tendant une actualité brûlante. A vingt-quatre ans je quittai Poudlard diplômée, et me mis en quête de petits boulots ici et là pour me permettre de m'assupmer, tout en recherchant en parallèle des stages dans les rédactions de journaux et magazines. Ayant trouvé un petit appartement dans un quartier moldu un peu excentré, je travaillais comme serveuse le soir dans un bar, écrivant des articles ou même des courriers parfois pour de vieux sorciers, selon les opportunités qui se présentaient. Il m'arrivait de temps en temps de pouvoir écrire un article en tant que pigiste, mais les quelques fois où mon nom fut publié noir sur blanc ne me valurent pas pour autant une lettre d'un quelconque directeur de rédaction. A vingt-sept ans, après trois ans de galère, petits mois de stages ici et là qui se finissaient rapidement, la chance tourna toutefois, me permettant de rencontrer le contact qui m'introduirait auprès de la Gazette du sorcier. Pistonnée, j'obtins enfin un stage dans le plus grand journal du pays. Les mis s'enchainèrent vite, je croulais sous le travail et étais à peine payée; je n'avais plus le temps de travailler ni de sortir, devant sans cesse vérifier tous les articles des journalistes du matin au soir, rechercher à leur place les informations nécessaires à a rédaction, parfois aller interviewer quelques personnes (Maureen, la commerçante du Chemin de traverse ou bien Brandon, le steward du Magicobus)... Les journées étaient longues mais je ne désespérais pas d'obtenir enfin le job de mes rêves : devenir journaliste à la Gazette du sorcier. Rien que le titre me faisait rêver.
Et puis un jour, l'occasion que j'attendais tant se présenta. Une journaliste étant malade, elle ne pouvait aller interviewer une personnalité célèbre du monde magique : Burt Hatartynn, le directeur de l'usine de savon. Le patron de mon père, un homme loufoque décrit comme fou vivant dans son monde imaginaire. Il fallait que je réalise cette interview; c'était une nécessité. Coupant l'herbe sous le pied des autres journalistes, je m’étais directement présentée à celle qui devait interviewer Hatartynn, proposant immédiatement de le faire à sa place. Pour mon plus grand bonheur elle accepta, et je partis découvrir enfin l'usine où je n'avais que rarement mis les pieds. Burt Hatartynn était un personnage, c'était le moins que l'on puisse dire. Complètement fêlé, mais unique en son genre. Plus fou que moi encore -l'idée me faisait sourire. Si j'avais préparé mes questions, je me rendis compte au cours de l'interview que mes lèvres brûlaient de mille autres, de toutes ces choses que j'avais rêvé de connaitre, enfant, de tous ces mystères dont regorgeait pour moi cette usine dont mon père sortait chaque soir, après y être entré au petit matin. L'interview fut pleine de rebondissements, et de nombreuses fois M. Hatartynn me fit rire, avec ses manières, son petit air courroucé lorsque je le lui posais une question qui lui déplaisait. Je devais m'avouer à la fin de l'interview qu'il avait un côté attachant, avec son style tout droit sorti d'on ne savait pas trop où. Je m'appliquais alors à rédiger l'article, recréant de mon mieux notre conversation, avant de l'apporter directement au rédacteur en chef. Le lendemain, il me convoquait dans son bureau, pour m'annoncer la nouvelle que j'espérais tant : j'étais promue journaliste, enfin ! L'article était paru, classant cette semaine dans les meilleures ventes de la Gazette, et je sentais une bouffée de joie m'envahir à chaque fois que j'apercevais un passant lire cette page 6 que j'avais écrite toute entière et affectionnais tant. L'article avait également été bénéfique à l'usine Hatartynn, dont le succès explosa, de même que la popularité de son directeur.
Je passais ma première année en tant que journaliste à écrire, toujours et encore, trois, quatre, parfois même cinq articles par semaine. Les bureaux de la rédaction de la Gazette étaient comme une ruche en perpétuel mouvement, entre journalistes, photographes, feuilles volantes et encre magique colorée, impressions et réimpressions de brouillons qui deviendraient finalement la parution de la semaine. Il y avait toujours des tas d'évènements à couvrir un peu partout dans la ville, parfois dans le monde magique, même si je n'avais pas encore assez d'expérience pour faire partie de ces voyages. Mais cette année, quelque chose d'énorme se produisit, de différent, qui fit les gros titres de la Gazette pour des mois. L'explosion de l'usine Hatartynn. Un an seulement après que j'y aie mis les pieds pour interviewer le directeur, voilà que l'usine explosait, provoquant tout un tas d'effets secondaires sur la population. Quand au patron de mon père, voilà qu'il disparaissait dans la nature, sa loufoquerie lui valant cette fois une réputation de criminel à l'origine de l'explosion. Les rumeurs enflèrent dans les rues, les regards désapprobateurs et même furieux se posaient sur cette usine si célèbre que pourtant tout le monde adorait auparavant. Le buzz était présent; il fallait en profiter. A la demande de mon supérieur, je rédigeai un article sur la double face de M. Hatartynn, aggravant le mensonge dont il nous aurait abreuvés tous, alors que son seul but était de nous ensorceler avec la destruction de son usine.
Déjà, tout le monde commençait à réagir n'importe comment, la ville n'était plus la même et la population non plus. Je me plaisais à savoir être une des rares rescapées, lorsque je voyais certains marcher à l'envers dans la rue ou bien être subitement incapable d'aligner deux phrases sans bégayer. Moi, j'étais indemne; c'était les autres qui étaient touchés. Comme mes parents et mon frère, dont la vue baissait insidieusement, et qui osaient me dire que j'étais moi aussi atteinte d'un pink symptom. J'écrivais toujours mes articles mais ne me relisais plus, étrangement cela me fatiguait les yeux, je voyais flou... Craignant d'être victime moi aussi d'une baisse soudaine de la vue, je préférais ainsi ne pas relire. Quant à écrire, je gribouillais des phrases à la va-vite car cela n'était plus aussi facile qu'avant; mais il était évident que c'était lié au remue-ménage ambiant. Aussi, je ne m'inquiétais pas davantage.
Autour de moi j'entends maintenant que je ne sais plus lire ni écrire, que j'invente des mots lorsque je lis à voix haute... Sornettes ! Je n'y crois pas une seconde; ils sont jaloux d'être tous atteints de ces trucs bizarres tandis que moi je n'ai rien. Je suis indemne ! En revanche, ma famille ne l'est pas, mes amis non plus, et même presque tout le reste du pays. Et pour cela j'en veux énormément à Burt Hatartynn, lui et ses plans machiavéliques pour contaminer la planète. Heureusement que mon père ne travaillait pas le jour de l'explosion... Je ne sais pas où Hatartynn se cache mais je le saurai bien assez tôt. Je crois qu'il nous doit pas mal d'explications, à moi, aux lecteurs. Il nous aura bien eus, lui et ses savons roses !
Dernière édition par Margery B. Cornette le Jeu 13 Aoû - 21:55, édité 3 fois
.psychée
Parchemins : 735 ici depuis : 02/03/2014 Age : 30 Maison / Profession : serdaigle en cursus justice magique. Pink symptoms : depuis que le nuage est apparue tu vis dans un conte de fées.
☁ Sujet: Re: La curiosité n'est pas un vilain défaut, c'est juste un moyen comme un autre de se tenir informé. ✒ MARGERY. Mer 12 Aoû - 15:09
miss cornette (a) j'aime ce scenario j'ai vraiment hâte de voir ce que tu vas faire de la belle et comment tu vas prendre soin de notre burt ^^ si tu as la moindre question n'hésite pas à nous contacter surtout et je te souhaite bonne chance pour la rédaction de ta fiche !
C. Sarah Bridgestone
Parchemins : 291 ici depuis : 17/05/2015 Maison / Profession : Poufsouffle ♥ Pink symptoms : Sous l'effet du nuage, est amoureuse d'un parfait inconnu mais lorsque les effets se dissipent, leur attirance se dissipe aussi momentanément
☁ Sujet: Re: La curiosité n'est pas un vilain défaut, c'est juste un moyen comme un autre de se tenir informé. ✒ MARGERY. Mer 12 Aoû - 15:11
Ce scénario est une vraie perle, donc excellent choix Et le duo Depp/Heard est tout bonnement fabuleux ! Bon courage pour ta fiche et bienvenue
Sacha G. Redheart
Parchemins : 154 ici depuis : 28/07/2015 Age : 46 Maison / Profession : Professeur de musique à Poudlard Pink symptoms : Devient une femme (avec tout l'attirail et les problèmes que ça inclu) lorsqu'il s'énerve de trop au mauvais moment.
☁ Sujet: Re: La curiosité n'est pas un vilain défaut, c'est juste un moyen comme un autre de se tenir informé. ✒ MARGERY. Mer 12 Aoû - 18:57
Bienvenue (ex-)collègue journaliste
Cyrus D. Avery
Parchemins : 46 ici depuis : 05/08/2015 Maison / Profession : Slytherin, attrapeur, 3ème année du second cycle en recherche magique Pink symptoms : Hallucinations
☁ Sujet: Re: La curiosité n'est pas un vilain défaut, c'est juste un moyen comme un autre de se tenir informé. ✒ MARGERY. Mer 12 Aoû - 19:57
Excellent ton perso et ton ps, hâte de lire tes articles ! Belle plume pour le début de ta fichette ! Courage pour la suite .
Regina Shacklebolt
Parchemins : 37 ici depuis : 05/08/2015 Maison / Profession : Hufflepuff, 3ème année en crusus Sécurité Magique, batteuse de l'équipe de Poufsouffle Pink symptoms : Reverse Speaking
☁ Sujet: Re: La curiosité n'est pas un vilain défaut, c'est juste un moyen comme un autre de se tenir informé. ✒ MARGERY. Jeu 13 Aoû - 8:35
Bienvenue! Bon courage pour le reste de ta fiche!
Sixtine O. Calloway
Parchemins : 54 ici depuis : 05/08/2015 Age : 30 Maison / Profession : gryffondor, 2e cycle, 3e année Pink symptoms : perte de pouvoirs, absorption de ceux d'un autre
☁ Sujet: Re: La curiosité n'est pas un vilain défaut, c'est juste un moyen comme un autre de se tenir informé. ✒ MARGERY. Jeu 13 Aoû - 9:51
Journaliste Six rêve d'en devenir une, il nous faudra un lien ! Bienvenue & bon courage pour ta présentation
Morrigan O. Yaxley
Parchemins : 102 ici depuis : 27/07/2015 Maison / Profession : serpentard, étudiante en recherche magique Pink symptoms : transplane sans le vouloir
☁ Sujet: Re: La curiosité n'est pas un vilain défaut, c'est juste un moyen comme un autre de se tenir informé. ✒ MARGERY. Jeu 13 Aoû - 10:55
AMBER EST SO PERFECT JOTEM DEJA sinon bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fichette.
Lily-Rose H. Robertson
Parchemins : 22 ici depuis : 27/07/2015 Maison / Profession : Serdaigle powaaa my friend ! Pink symptoms : Diminution du QI
☁ Sujet: Re: La curiosité n'est pas un vilain défaut, c'est juste un moyen comme un autre de se tenir informé. ✒ MARGERY. Jeu 13 Aoû - 15:00
Bienvenue parmi nous ! J'adore ton PS, au moins Lily sera pas la seule à avoir un ps qui diminue ses facultés Bon courage pour la suite de ta fiche
Margery B. Cornette
Parchemins : 16 ici depuis : 12/08/2015 Maison / Profession : Journaliste à la Gazette du sorcier. Pink symptoms : Ne sait plus lire ni écrire.
☁ Sujet: Re: La curiosité n'est pas un vilain défaut, c'est juste un moyen comme un autre de se tenir informé. ✒ MARGERY. Jeu 13 Aoû - 21:53
Merciiiiiiiiii tout le monde Je suis comme un kiri en joie, vous êtes trop mignons
Avec plaisir pour le lien Six
J'ai terminé ma fiche mais j'attends l'avis de Burt, j'ai hâte qu'il passe par ici
Burt P. Hatartynn
Parchemins : 125 ici depuis : 28/07/2015 Maison / Profession : Ancien directeur de l'usine à savon - Professeur de SCM Pink symptoms : depuis l'explosion de son usine il est atteint d'une sorte de schizophrénie. il se croit habité par une multitude de personnage plus loufoque les uns que les autres
☁ Sujet: Re: La curiosité n'est pas un vilain défaut, c'est juste un moyen comme un autre de se tenir informé. ✒ MARGERY. Ven 14 Aoû - 21:16
Ola lala honte à moi ! J'avais plus de connexion, mais je suis tellement heureux que Cornette t'es séduite et tu la tellement bien cerné une grande timbrée que je vais adorer remballer ! Enfin c'est parfait pour moi! J'ai hâte de te mettre une fessée en RP bienvenue dans le monde de Nos !
Margery B. Cornette
Parchemins : 16 ici depuis : 12/08/2015 Maison / Profession : Journaliste à la Gazette du sorcier. Pink symptoms : Ne sait plus lire ni écrire.
☁ Sujet: Re: La curiosité n'est pas un vilain défaut, c'est juste un moyen comme un autre de se tenir informé. ✒ MARGERY. Ven 14 Aoû - 21:21
Hahaha je me demandais où tu étais
Oh alors ça c'est pas dit, tu vas prendre cher avec moi mon coco, prépare-toi
Trop contente que la fiche te plaise Je vais tout de suite signaler qu'elle est finie
Lewis C. Bulstrode
Parchemins : 32 ici depuis : 08/08/2015 Maison / Profession : Infirmier à Poudlard Pink symptoms : Ca peut paraître étrange, mais se prend pour un chat, avec les miaulements, les frottements et les ronronnements
☁ Sujet: Re: La curiosité n'est pas un vilain défaut, c'est juste un moyen comme un autre de se tenir informé. ✒ MARGERY. Ven 14 Aoû - 22:03
Un bienvenue un peu en retard ! Depp et Heard ça risque d'envoyer du lourd, j'adore
.psychée
Parchemins : 735 ici depuis : 02/03/2014 Age : 30 Maison / Profession : serdaigle en cursus justice magique. Pink symptoms : depuis que le nuage est apparue tu vis dans un conte de fées.
☁ Sujet: Re: La curiosité n'est pas un vilain défaut, c'est juste un moyen comme un autre de se tenir informé. ✒ MARGERY. Dim 16 Aoû - 8:07
Diplômés
Devenir adulte, c'est reconnaître, sans trop souffrir, que le "Père Noël" n'existe pas.
FÉLICITATIONS MISS CORNETTE & bienvenue sous le nuage !
Ce que je peux dire sur ta fiche de présentation, c'est que déjà ce scenario est une petite perle donc très bon choix ! je trouve aussi que tu as très bien cerné le personnage et son amour pour l'usine dès l'enfance rend le scenario encore plus sympathique j'ai hâte de lire vos rps bon jeu !
Avant toute chose n'oublie surtout pas de recenser ton avatar et ton ps ! Désormais que tu es officiellement validé(e), tu peux te rendre sur la CB du forum afin de mieux t'intégrer. De plus, tu peux flooder (avec modération) afin de compléter ton intégration et discuter avec les autres membres. Tu peux créer tes sujets de demandes de liens dans cette partie. Par ailleurs merci de bien vouloir remplir ton profil comme il se doit et de faire gagner des points à ta maison/groupe. Mais, surtout bon rp dans la joie et la bonne humeur !
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☁ Sujet: Re: La curiosité n'est pas un vilain défaut, c'est juste un moyen comme un autre de se tenir informé. ✒ MARGERY.