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☁ Sujet: Dancing with the devil - (Alyen ♥) Lun 3 Aoû - 21:36
Dancing with the devil
Alyen ♥
Je ne veux plus entendre cette musique entêtante, je ne veux pas les voir rire, sourire, s'agiter autour de moi. Je ne vais juste pas le supporter, je vais disjoncter, je vais tout envoyer valser, je vais tous les dévorer, les détruire un par un. Mon humeur est ce soir volcanique et cette histoire de bal n'aide en rien à m'apaiser. Je n'aime pas les bals, je n'aime pas ce genre de réunions hypocrites, où je suis obligé de donner mon bras à ces femmes sans charmes qui s'agitent face à moi. Qu'espèrent-t-elles exactement ? Qu'un sourire suffira à attirer l'héritier Travers dans leurs filets ? Bandes d'idiotes.... Qu'elles continuent je les ferais saigner et je leur ferais ravaler leur cupidité... Ici c'est moi le roi ! C'est moi qui décide qui finira entre mes draps, pendu à mes lèvres, étreint dans une torpeur de désir que moi seul pourrait leur donner. Je suis ainsi fait, cauchemar de leurs journées, prince de leur désir et de leurs nuits. Je ne m'écraserais et ne me donnerais à personne, jamais. Je serais toujours ce roi indépendant et tout puissant de son propre royaume.
J'arrive dans la soirée, dans ce bal organisé dans mon lieu de résidence, dans mon manoir luxueux, exposant sans trop le montrer notre puissant. Ma famille arrivera bientôt à son apogée, lors de mon mariage, lorsque le nom Travers sera donné à la nouvelle génération que j'aurais contribué à créer. Il suffit d'ailleurs d'un regard de mon père pour que je comprenne ce que j'ai à faire, ce qu'il me pousse à entreprendre, encore. Comme si l'on pouvait me pousser réellement, m'obliger à une telle chose. Tu es là. Cet ange vêtu de noir, ce constate saillant entre la dentelle couleur charbon et cette peau neige, ces mèches dorées qui attirent l’œil, tout comme tes formes voluptueuses. Et je t'observe, mes yeux ne te quittant pas alors que je reste immobile au milieu de cette foule. Seulement je ne suis pas le seule à te regarder, je sens les regards insistant sur toi et cela m'agace très rapidement. Toi la poupée avec laquelle je joue depuis tant d'année, celle avec qui je m'amuse. Te manipuler, véritable jeu haletant et sans fin. Je m'enivre de tout cela, je vis comme jamais... Ironie du destin que ce qui me fasses exister de cette manière, te tire vers les tréfonds des abîmes. Je m'avance vers toi, sans que tu ne puisses me voir, si assuré dans ma démarche, reposant ma coupe de champagne. Je suis toujours aussi élégant, encore plus pour une telle occasion. Un bal de ma famille tout de même....
Rapide et discret, tel un serpent, j'apparais dans ton dos, mes mains sagementposées sur tes hanches, mon souffle caressant le derme de ton cou. Un fin sourire narquois, si fidèle à mes expressions, fendit mon visage alors que je soufflais à ton oreille, mes mots s'échappant d'une lenteur si glaciale. «Tu ne comptais tout de même pas passer la soirée au bras d'un autre ? » Les notes de violette s'agitent et caressent mon nez alors que je m'enivre de ce nouveau poison mortel qu'est devenu soudainement ton parfum. Mes doigts effleurèrent un peu le tissus de ta sublime robe, sur ce ventre si plat qui bientôt porterait ma descendance. Un jour il Nos enfants seront le fruit de cet accord qui nous lie depuis l'enfance, le fruit de ce serment fait entre nos pères, le fruit de notre haine. Je te fais doucement tourner pour que tu te retrouves face à moi, mes mains glissant comme des vipères dans le creux de tes reins, te rapprochant de moi, ferme et pressant te collant contre mon torse. Mes opalescences trouvant les tiennes avant que je ne murmure. « Ça serait une très mauvaise idée de me contrarier tu le sais n'est-ce pas ? » Te laisser toucher par un autre... Non je le crèverais, j'en serais malade, quitte à ne plus te toucher, tu le paierais comme lui le prix fort. Tu es à moi et je ne pense pas que tu te rendes compte de l'étendu de ma jalousie maladive et de ma possessivité. Tu es ma fiancée, tu seras ma femme, il n'y aura que moi dans ta vie, juste moi pour toujours.... Et je ferais de cette éternité un enfer si toi, ma chère et douce poupée de porcelaine, osais me désobéir. « Danse avec moi. » Je veux pouvoir te faire valser, te garder aux creux de tes nouveaux barreaux dorée, je suis ta prison désormais et depuis que tu es née. Car jamais tu ne m'échapperas, j'en fais le serment inviolable.
Liés à jamais par les liens sacrés comme deux condamnés....
crackle bones
Alyssandra A. Selwyn
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☁ Sujet: Re: Dancing with the devil - (Alyen ♥) Lun 3 Aoû - 22:45
Charme-le, épouse-le. Tais-toi et avance. N'oublie pas de te dévoiler si peu, mais assez pour attirer son regard. Regarde-le mais ne l'approche pas, reste près des autres. Fais-lui sentir qu'il ne pourrait t'avoir que lorsqu'il s'abaissera à ton niveau. Embrasse-le mais dérobe-toi à son contact. Tant de paroles qui s'envolent dans mon esprit : c'est la valse de ces quelques milliers de mots abandonnés par ma Mère. Les préliminaires de toute une existence, les pas de danse d'une valse dans l'antre du diable. Et toi, tu es bel et bien le seigneur des Enfers. Tu as trucidé Lucifer et dérober son trône de fer. Tu laisses couler sur ma peau de craie le sang de tes crimes, la passion de tes violences et tes ardeurs nocturnes. Tu es l'une de ces bêtes insatiables que je me dois de dompter… Je te passerai cette lanière de cuir autour du coup, je sentirais ta peau brûler, ton sang se mêler à l'odeur de la cuirasse…
Je suis là, seule parmi tous. Enrubannée dans ce tissu sombre, qui pourlèche ma chair d'une dentelle sombre. L'ange dans la tenue du deuil de son innocence, ce drapé qui en vient dégager avec sensualité les formes d'un corps de femme… Celui que tu n'as fais qu'imaginer se tortiller sous les trompeurs d'un plaisir dont tu aurais été créateur et pourtant ce ne sont encore que de fantasques fantasmes, les fantasmagories de ton âme dépecée par tes désirs primaires, l'envie morbide que de me posséder corps et âme… Un jeu d'enfant, un jeu d'adolescent et d'adulte à devenir. Me soumettre encore et toujours à ta cruauté sensitive, une possessivité brusque et… presque plaisante. Je préfère cela qu'une différence glaciale, celle qui me promettrait ennui mortel et abandon pour la suite de ma vie. Mais non… J'ai beau porter les couleurs des rouge et or lorsque nous sommes dans l'enceinte de l'illustre école, je ne suis pas pour autant dénuée de toute ambition… Je marcherai à tes côtés en femme de pouvoir, je ne me soumettrai ni aux autres, ni à toi, je serai ton égale que tu observeras droit dans les yeux et dont tu seras fier. C'est une promesse que je me fais. Moi, la poupée de cire dans la tenue de la nuit, qui sourit et salue, virevolte d'un pas léger et pourtant si gracieux, ponctué de ces gestes doux mais si précis. Tout est voulu, je suis née pour ça, j'ai grandis pour cela. Mon rire s'éclate et pourtant la seule et unique chose que je désire c'est ton regard sur mon corps, ton regard sur mes agissements, ta présence à mes côtés…
Et le serpent s'approche, vile prédateur que tu es. Un frisson lèche mon échine lorsque tes mains se posent sur mes hanches… Qui oserait faire une telle chose sous le toit des Travers ? Vous êtes connus pour vos violences et vos passions, pour l'engouement qui fortifie vos lignées… Extrémistes jusqu'à ta manière de respirer. J'en sens mes cheveux s'érisser sur mon crâne lorsque ton expiration chaude coule contre mon derme satinée. Mon regard se trouble mais je te laisse faire, un sourire se dessinant sur mes lèvres lorsque tu parles… Je me mords la langue alors que je devine ta présence dans mon dos… Mon ventre rentre un peu lorsque ta main glisse sur mon ventre. Je sais à quoi tu penses, à quoi tu me résumes et cela m'agace… Je pourrais t'apporter tellement plus, en as-tu seulement conscience… ? Je sens ma fierté gronder, et pourtant d'une délicatesse presque étonnante tu me fais pivoter jusqu'en face de toi. Je t'offre mes yeux océans et cet haussement de sourcil. J'inspire lentement cette odeur qui me serre un peu plus le cœur… Je me rappellerai toujours de ce cours de potion avancés lorsque j'ai faillis me ridiculiser devant tout le monde. Lorsque j'ai compris ce que mon esprit me dissimulait… Mais c'est d'un mouvement bien trop ferme qui me ramène à la réalité. Ma poitrine se presse contre ton torse drap de ce costume des plus luxueux. J'en devine la chaleur qui émane de la roche de ton corps. Tes mains voyagent jusqu'à mes reins, tu m'emprisonnes dans tes bras, je suis captive d'une étreinte doucereuse. Ma main se pose délicatement contre ton épaule, un sourire se glissant contre mes lèvres lorsque tu me menaces à demi-mot. « Mais la contrariété n'est pas un mot d'ordre avec moi ? » Parce que tu l'es déjà contrarié, d'avoir vu d'autres lorgner sur ce qui t'appartient… A cause de nos familles. Mais as-tu pensé à mon âme et mes sentiments ? Penses-tu pouvoir me dompter simplement en me tenant contre toi ? Mais je m'approche un peu plus, mon sourire dévorant mes lèvres, mes doigts glissant dans tes mèches sombres. Je frôle tes lippes lentement, un murmure coulant de mes lèvres : « Demande-le moi. » Sans me l'ordonner. Même si j'ai déjà envie de danser avec toi. Mes doigts remontent contre ta nuque et je viens laisser glisser mes dents contre ta lèvre inférieure que je mords un peu. Ma cuisse se serre contre la tienne et j'inspire ton parfum. Mon regard reste planté dans le tien. Je ne me soumettrai pas, Prince de mes cauchemars…
Eren H. Travers
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☁ Sujet: Re: Dancing with the devil - (Alyen ♥) Mar 4 Aoû - 12:55
Dancing with the devil
Alyen ♥
Nous sommes aux portes de deux mondes, le tien, le mien, entre le paradis et l'enfer plus rien n'a de sens. Tout deviens incontrôlables, nous divaguons, une parenthèse dorée dans toute cette haine, une note plus fraîche dans la torpeur de notre colère. Peut-être l'alcool, la chaleur ambiante, l'esprit un peu plus léger à cause des festivités. Je ne serais dire ce qui nous habite soudainement, ce qui ce glisse dans mon crâne à à la vue d'une si belle créature contre moi, à ta vue si tentatrice près de moi. Je divague, j'oublie l'espace de quelques secondes, je ne réfléchis plus à mes ambitions mais à mon désir croissant. Vois un peu ce que tu me fais, la manière avec laquelle tu me possèdes. Mais ça jamais je ne l'avouerais, c'est bien trop dangereux, ça me compromettrait bien trop, je ne peux pas me le permettre. Je serais le plus grand des fous le jour où je céderais à cette faiblesse, où j'envisagerais le fait même de pouvoir aimer quelqu'un... Car vois-tu ma belle j'ai le cœur en argent, j'ai le cœur en acier blindé, j'ai le cœur de pierre mais je n'ai pas le cœur d'un homme, j'ai le cœur d'un monstre.
Tu souris, tu t’amuses de ma colère, de ma froideur, de mes menaces. Comme si elles ne voulaient rien dire, comme si elles ne signifiaient rien... Pourtant tu sais comment je suis, tu sais que je ne suis pas le genre d'homme avec lequel on joue, car le retour de flamme est souvent bien trop violent... Mais tu le fais, tu prends des risques, tu me tiens tête effrontément. Ma plus grande victime qui s'agite, qui veut son indépendance, qui souhaite voler de ses propres ailes. Jamais ! Tu es à moi, tu es ma poupée, mon pantin, ma fiancée. Tout cela va ensemble, quoi que tu penses, quoi que tu puisses en dire. Pourtant contrarié je le suis et ça tu le sais, tu l'as vu. Pour ce bal auquel je n'ai pas envie de participer, pour ces hommes qui lorgnent sur ma propriété comme si elle leur appartenait. Il rêve de te posséder, de t'avoir dans leurs bras. Tu ne dois voir que moi, ne pense que par moi et ne vouloir que moi. Je me fiche de tes rêves, de tes ambitions si tu en as. Je veux être le centre de gravité de tes pensées et de tes aspirations. « Si, alors prend garde à toi. Si notre passé ne te sers pas de leçon, je ferais pire dans l'avenir. » Je ne suis pas un ange, je suis le diable, je suis Lucifer qui tient un ange entre ses bras. Tu es cette étincelle bien trop lumineuse que je vais entraîner dans la pénombre, dans les tréfonds de ma cruauté. Tu es ma folie à toi seule... Celle qui l'allume, qui l'accentue mais qui ne la tue jamais.
Divinité des cieux, princesse cruelle de la tentation. Tu animes mon désir, tu te joues de lui. Tes doigts qui ondulent tel des serpents entre mes mèches brunes, tes lippes si tentantes qui frôlent les miennes. Le séducteur séduit à son tour ? Non. Rien de tout cela, tu n'es qu'un objectif, une étape de ma conquête n'est-ce pas ? Je ne dois pas me laisser tenter, tu es le fruit défendu, celle qui va me faire basculer vers des eaux bien trop dangereuses, je me brûlerais les ailes et ça c'est inconcevable... Non même pour toi.. Même malgré cette odeur entêtante qui se glisse dans mon esprit sans vouloir me laisser tranquille, ces liens invisibles qui me nouent et me privent de ma liberté. Ces notes de framboises qui bataillent contre celles de la violette, s'éparpillant parmi ce soupçon de vanille. Tu es en train de me damner, tu me donnes des envies violente et passionné et je dois lutter pour ne pas sombrer, pour maintenir ma tête hors de l'eau... Tu tentes de me noyer, vile diablesse... « Non. » Et tu tires un peu plus sur la corde, mes lèvres effleurant un peu plus les tiennes alors que je viens mordiller ta lèvre à mon tour. L'une de mes mains glissant presque sur ton fessier avant de remonter lentement jusqu'à ta joue, pour souffler un peu plus impérieux. « Je veux que l'on danse tout les deux, alors on va danser. » Tu en as envie autant que moi je le ressens... Et même si ce n'est pas le cas, je le veux alors que je l'aurais.
Je te tire doucement mais fermement sur la piste, l'une de mes mains se liant à la tienne, l'autre restant sur ta hanche alors que l'on commence à tournoyer, suivant le rythme de la musique. « Tu danses avec le diable ma chère... » Je n'ai pas peur de l'avouer, de le dire, de le murmurer. Je suis le diable, je suis ton roi du monde souterrain. J'assume et je met chaque fois plus en avant ma part sombre... Elle m'aide, elle me fera tout gagner... Même ton être. J'en suis certains comme tout ce que je peu avancer. « Es-tu assez forte pour tout cela ? » Pourras-tu avoir les épaules assez solide pour vivre à mes côtés ? Être la reine que j'attends pour siéger sur le trône encore vacant des Travers ? Autant de questions que je peux me poser, autant d'années à te tester sans même une trêve. Tu es ce qui s'approche le plus de mon enfer personnel, plus les jours passent, plus je sens en toi la Lilith qui finira par éclore dans cette braise incandescente, si je continue à te laisser brûler de cette manière... Damnation.
crackle bones
Alyssandra A. Selwyn
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☁ Sujet: Re: Dancing with the devil - (Alyen ♥) Mer 5 Aoû - 15:14
Entre le Paradis et les Enfers, il y a ce monde détraqué. Aux portes de mon univers à moi, il y a ce monstre, cet homme cupide de cet égocentrisme teinté de violence. L'arrogance est sa première défense, né et élevé pour se penser supérieur… Supérieur à tous, mêmes à ceux de son propre rang et c'est certainement cela qui m'agace le plus : je ne suis pas une sang de bourbe. Du sang pur coule dans mes veines, ma tête est faite pour porter les joyaux d'une couronne. Je suis une Selwyn et je compte bien marquer la Terre de mon passage, laisser mon emprunte dans l'Histoire… Je graverai mon nom dans ta chair, je veux t'hanter nuit et jour…Comme une cicatrice indélébile dans ton cœur, envahir la moindre de tes pensées… Mais tu me rabaisses à mon statut de femme, m'enfermes dans la fonction première de mon sexe et je te déteste de plus en plus pour cela. Tu me donnes envie d'hurler ou de planter mes ongles dans ta chair… Non. Tu ne peux pas me résumer à cela, ce n'est pas la vie que je désire. Je ne t'attendrai pas pour valser, je ne serai pas qu'une maîtresse de maison à élever le fruit d'une passion morbide….
J'inspire un peu, je bois tes paroles et mes pupilles se rétractent un peu. Les souvenirs voltigent dans mon crâne, j'en sens comme un picotement me prendre le corps… Cette sensation lancinante qui sublime cette cicatrice si fine qui est apposé dans ma chair, œuvre d'une de tes colères, de tes actes de violences. Et pourtant, malgré ça, je me jette dans la gueule du loup, te tient tête d'un masochisme certain : « C'est que tu me mets en garde, maintenant… » Mes yeux brillent d'une lueur étrange, mes doigts se serrant un peu plus contre ta nuque, respirant contre ton corps, ma poitrine enserrée se soulevant lentement.
Et ta réponse claque comme un coup de fouet. Non. Ma frustration pénètre mon cœur, se gorge d'un sang pourri. Non. Je serre les dents, ma mâchoire se contractant à l'image de tes dents qui se serrent autour de ma lèvre inférieure. Non. Mon souffle se mêle au tiens et mon regard s'assombrit d'une colère capricieuse. Je n'ai pas l'habitude que l'on me refuse quoi que ce soit : je suis une princesse, l'on me donne encore et encore. Et lorsque l'on me le refuse, je trouve toujours un moyen de l'obtenir : rien ne me résiste. Je suis assez douée et manipulatrice pour ça, j'aime me fixer des objectifs… Et avec toi… Je ne sais même pas ce que je veux, si ce n'est ne pas finir à genoux face à ta personne dominatrice. Tu es le parfait passif-agressif qui me glace le sang. Tes mains possessives me serrent un peu plus, j'en sens ta présence descendre contre mon corps. Je me dégoûte à espérer sentir ta chair contre la mienne, la présence de tes lèvres contre ma gorge…. Mais tu effleures presque ma joue lorsque tu m'abats de tes mots, tes caprices, cet enfant-roi dont je n'ai nul autre choix que d'obéir. Je dois me soumettre et tu m'emportes sans me laisser le temps de riposter. Et pourtant je retire ma main si vivement, mes yeux provoquant les tiens… Et je te la rends cette main, délicatement et d'une lenteur méprisable, te laissant m'emporter sur ces pas rythmés. Je danse avec le diable ? Tu m'arraches un sourire et je souffle tout bas, mesquine : « Tu sais à quoi tu me fais penser… ? Ces hommes qui ne cessent de parler de leurs expériences sexuelles, pour se faire passer pour meilleur qu'ils ne sont, pour combler une parfaite frustration d'être un mauvais amant. » Je suis la vipère qui crache un venin si doux. Je te fixe avec cette lueur sauvage dans les prunelles… Une lionne indomptable, je continuerai à me blesser contre tes crocs, autant de fois qu'il le faudra pour savourer le goût de ma liberté. Même si il faut pour que je meurs pour ca.
Tu te considères comme Lucifer, alors que tu n'as même pas connu la guerre. Tu es comme moi : l'un de ces enfants nés avec une cuillère de la bouche. Tu as connu des malheurs, tu as eu mal et le peu qui restait de ton âme s'est pourri sous l'immondice de ton âme… D'une certaine manière, cela me fait rire… Oui, tu es violent, oui, tu auras toujours autant que tu voudras l'aval sur moi surtout sans ma baguette… Mais est-ce que cela fait de toi le Roi des Horreurs ? Non…. Souverain de mes Enfers et j'aimerai que cela s'arrête là, que tu ne mettes pas en application toutes ces idées étranges qui grondent dans ton crâne. Nous sommes des générations bénis, pourrie et gâtée. Et toi, tu es la seule chose qui m'empêche d'agir librement. J'hausse à peine un sourcil en t'entendant. Assez forte pour quoi ? Contenir le monstre qui gronde en toi ? J'ignore ce qui le retient, j'ignore ce qui se passe, mais un sourire si calme se glisse sur mes lèvres. Il est probable que le regard de ton père brûle nos nuques. Mais alors que je tournoie avec toi, je me serre plus que coutume contre toi, pour venir voler tes lèvres. Un baiser étrange mais pour le moins passionné, avant que je ne vienne souffler au creux de ton oreille : « Et ben plus encore… ». Ne fais pas de moi ton ennemi dans notre couple : nous exploserons tout, tu le sais très bien. Détruis moi et tu n'auras qu'une loque comme partenaire. Tu veux autre chose… Je le sais. Sublime-moi, monstre de mon cœur.
Eren H. Travers
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☁ Sujet: Re: Dancing with the devil - (Alyen ♥) Sam 8 Aoû - 15:42
Dancing with the devil
Alyen ♥
Perdition. Voilà ce que l'amour cause, voilà à quoi on s'échappe dans la luxure. Je préfère me perdre dans des étreintes qui n'engagent à rien à part au désir, à part à un partage de plaisir que de connaître ce que certains appellent l'amour.. Non c'est perdre sa raison, c'est se rendre faible de son plein gré, c'est totalement idiot, c'est insensé de faire ça. Berry en est la preuve. Je ne veux jamais que quelqu'un me démonte. Alors oui je me proclame roi des enfers, et toi tu n'es pour moi qu'une femme, l'une de ces séductrices qui peut rendre un trône bien trop faible. Jamais ! Entends ce mot, imprime le, intègre le bien ! Je suis roi, je suis maître, je suis ton Lucifer et toi tu n'es rien d'autre qu'une étape vers ma victoire, un moyen rien d'autre.
Combien de fois ai-je pus faire ça... Te torturer... Te tester... Te démanteler de l'intérieure.... Et j'y prends chaque fois le même plaisir sadique, je sens ce vent de puissance, cet esprit de supériorité m'envelopper. C'est grisant d'avoir le dessus sur toi, l'héritière Selwyn... Les souvenirs vagabondes dans mon esprit, s'enfuit dans mon âme... Toi, moi, mes colères, mes menaces... Mes ténèbres qui s'emparent de ton enveloppe depuis notre enfance... Je suis promis à toi déesse de minuit, enchanteresse des mes nuits... Je me sens déjà divaguer, je pars dans des contrées que je ne connais pas alors que je devrais simplement me concentrer sur le mal que je suis capable de te faire. Mais non chaque fois cette note de musc blanc est là pour me rappeler à l'ordre... Et ça me met dans une rage folle. Je ne suis pas le genre d'homme à courber l'échine devant ce genre de.... comment dit-on déjà... Sentiments ? Non ils n'existent pas... Tout ce que je veux retenir ce sont tes cris, tes insultes, les miennes qui se perdent face à tes larmes.. C'est beau, c'est ma vision de...l'amour. Une étreinte cruelle, un mur insurmontable entre nous, une vallée qu'aucune de nous deux ne peut traverser, bien trop dangereuse. Et pourtant dans tout ce beau chaos, une union, un lien, un mariage... Tu seras ma femme pour le meilleur de ma haine et pour mes pires colères... « Oui je te mets en garde maintenant, mais n'en fais pas une habitude. » Tu sais comme je suis fourbe, tu sais comme je suis un homme malhonnête, rien ne compte pour moi que ma propre personne. Car il est bien plus simple pour avancer et me protéger que de ne penser qu'à moi. C'est l’égoïsme qui mène les plus grands jusqu'à leur impériale grandeur.
Tu rêves, tu n'imagines de bien trop grandes choses... Que moi je puisses te demander, te supplier, mendier une réponse... Tu penses peut-être qu'un jour je serais à tes pieds, qu'une fois peut-être tu arriveras à prendre le dessus sur moi.. Tu te perds dans tes exigences sans aucun sens qui n'arriveront jamais. Car sache le, je ne suis pas le genre d'homme à demander, je suis semblable à un roi, j'exige et l'on m'obéit. Je sais que tu te fais l'image de moi, de cet enfant capricieux qui a tout eu depuis sa naissance. Seulement c'est bien tout l'inverse, j'apprends juste à contrôler le chahut de ma vie. Tu devrais pourtant le comprendre, bien que face à moi tu n'y arriveras pas, jamais. Dans ce monde il faut dominer, toujours tout contrôler, pour ne jamais se laisser dépasser, par quelqu'un, par une situation. Un temps d'avance tout le temps... Je danse avec toi dans cette danse lente, qui nous pousse vers le précipice, vers le Tartare, siège de mon domaine. « Serais-ce une manière détournée, de me demander de venir me glisser sous tes draps ? » Je souffle ces mots, ne me démontant pas face à tes paroles, ça n'est pas mon genre, bien que je sens ce frison haineux de colère parcourir mon échine. Si je fois exploser, j'exploserais tant pis pour toi, tu sais très bien à quoi t'en tenir avec moi et tu sais que je suis dangereux, même si tu te refuses à le dire face à moi. Je n'ai pas besoin de te prouver ma noirceur, je l'ai déjà bien assez fais. Je suis né comme ça, avec ce cœur noir, ce cœur en acier massif, cette âme exploser en million de morceaux de verres. Hannibal... Mon second prénom, entends donc cette mélodie sourde et sanglante qui veut t’exploser les tympans, te torturer jusqu'à l'aube, te faire du mal jusqu'au crépuscule. Prends garde à toi inconsciente. «Parce que je compte bien profiter des charmes de ma future femme... Et tu te rendras bientôt compte de mes...compétences. »
Notre valse ne se stoppe pas sous le regard confiant et appréciateur de mon père. S'il savait quel malin plaisir je prends à te glisser ce genre de mots, de paroles au creux de l'oreille. Nous n'avons jamais été un couple, bien que je te veux enchaîné à moi, sans un regard pour un autre homme, sans qu'un autre ne te touche. Je ne sais pas si ça a déjà été le cas, après tout nous n'avons pas évolué dans les mêmes écoles. Mais je le saurais un jour ou l'autre... Et ma réaction sera bien assez grande si c'est le cas.. Des pensées de meurtres effleurent mon crâne... On humilie pas un Travers. Jamais. On ne touche pas à ce qui appartiens à un Travers. Jamais. Et toi tu es à moi depuis toujours. Et tu viens m'embrasser, tu le fais de ton propre chef. Notre premier baiser, la première fois que nos lèvres se touchent. Et je me laisse bien trop emporter par cette étreinte, ne me sentant pas comme d'habitude, bien trop différent et ça me fait frisonner de peur. J'ai bien trop aimé ça.... « Si tu veux que je te considères comme ma reine, montre toi digne de l'être. » Je te fais tourner sur toi même avant de te faire revenir contre moi un peu plus fermement. Mon regard soudain plus sombre alors que je souffle. « Je ne veux pas d'une vie plate. Je ne veux pas d'une reine sans saveur. Je veux ma Perséphone. » Je te souffle mes désirs alors que la musique s'arrête. Et pourtant c'est bien tes lèvres que je viens happer, toi ma future reine... Mes mains glissent un peu plus bas sur tes hanches alors que mon souffle se mêle au tiens alors que ma langue vient trouver la tienne. Je ne sais plus discerner le bien du mal, j'aimerais que ça soit mal mais le fait que cela pourrait être...bien, me serre les tripes. Le temps semble s'arrêter alors que je sens ma barrière de protection se fendre légèrement. Enfer et damnation, tu deviens peu à peu une véritable vipère, une démone.
crackle bones
Alyssandra A. Selwyn
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☁ Sujet: Re: Dancing with the devil - (Alyen ♥) Sam 8 Aoû - 17:25
C'est l'égoïsme qui détruit les plus belles choses. C'est l'égocentrisme qui te fera perdre tout, ou l'appas de toujours plus. L'avarice te consumera comme je pourrais le faire de mes propres lèvres. Je suis presque folle de toi, sans même m'en rendre compte, désespérément masochiste que de me serrer un peu plus contre ton corps. Et pourtant, je t'ai déjà gravé dans la peau et je ne veux aucun autre homme. Je veux qu'ils continuent à me regarder et avoir envie, je veux continuer à voir ces flammes dans tes prunelles de glace. Je veux continuer à savoir que malgré tes mots et ton comportement de plus désagréables tu nages dans une possessivité morbide. Je me contrefiche si m'aimer doit rimer à souffrir. Je veux que cela soit toi et juste toi, je finirai par t'apprendre et te comprendre, savoir comment faire pour t'attirer un peu plus et apaiser cette haine qui s'agite en toi. Je ne veux pas calmer tes envies de grandeur, je veux seulement m'y incruster comme les plus belles pierres de ton existence. Je ne veux pas être ta chienne docile, mais ta Reine inquisitrice, celle que tu respecteras et cherchera aussi l'approbation. Je ne veux pas te faire trébucher et te voir à mes pieds, seulement que tu me tiennes la main et que tu crois en tout ça. Je veux qu'il existe un nous. Mais peut-être suis-je trop jeune et naïve pour oser croire une chose pareille. Peut-être ne t'abaisseras-tu jamais à ce respect, à ces choses dont j'ai besoin pour me sentir vivante et désirée. Je ne veux vivre sans t'attendre et pourtant c'est bien tout le contraire que je formule là…. J'aimerai seulement pouvoir avoir une once d'importance pour toi, pas seulement être l'une de ces alliances parmi tant d'autres…. Je veux être plus qu'un nom sur un parchemin, je veux être ta vie. Plus que la femme qui va porter ton enfant, mais celle qui partagera tes maux et tes folies. Je veux simplement que tu me laisses une chance d'exister à tes côtés et pas seulement rester dans ton Ombre… Je ne suis pas faite pour cela… J'ai surpassé mon frère et il est mort. Je ne veux pas ta chute, à toi…. Seulement que tu me regardes autrement que si je n'étais qu'une simple femme… Un jouet d'un temps… Mais cela toujours été ainsi. Et je me tue un peu plus, tu m'écorches à insister encore, à penser à notre passé d'enfant.
Je fronce un peu les sourcils lorsque tu me réponds, changement totalement de sujet. Peut-être ai-je frôler un point sensible mais je réponds franchement et simplement : « Absolument pas. » Quel est le rapport ? Tu me désespères, tu ignores royalement ce que je te dis. Tu le prends à ton avantage et cela me perturbe. J'ai déjà presque envie de te mordre, de te faire mal, laisser ma trace sur toi… Tes autres mots me tuent. Profiter de mes… Charmes. Je ne suis encore qu'une femme. Un accessoire. Belle et jolie. Je soupire, détournant la tête, prouvant mon agacement, voir peut-être mon dégoût dans le geste. Tu me provoques, tu m'écorches encore… Il ne manquerait plus que tes lèvres pour lécher mon sang… Simplement là pour te divertir. Te faire plaisir. Te donner un héritier. J'inspire lentement, de sombres pensées qui s'agitent dans mon crâne. Non… Tu ne profiteras de rien avant notre mariage, je n'accepterai pas que tu me considères seulement pour ça… Et je me déteste à l'idée que j'ai choisi ma tenue en espérant te plaire…. En espérant que quoi ? …. Que cela changerait quelque chose ? Que tu le remarqueras ? Ce ne sont que des détails, tout comme moi. Des détails, comme ces choses qui s'agitent en moi. Je me sens étouffer mais pourtant je te réclame, te désire. Je veux que tu sentes mon cœur palpiter dans ta bouche, quitte à ce que tu me l'arraches de la poitrine de tes mains nues. Tu m'enivres et j'en aurais presque la tête qui tourne, moi qui respire lentement de cette bouche entrouverte, les lèvres brillantes de ta salive… Tu me parles de ce que je veux. Digne de l'être ? J'inspire un peu, me sentant gonfler de fierté. Je tournoie d'une grâce irréelle, je me sens peut-être belle, ou simplement cette poupée qui pirouette à ta main. Mais tu m'attires aussi fermement que précédemment, j'inspire un peu, reposant ma main contre ton corps. Je ne dis rien à tes derniers mots, j'ignore ce que je suis réellement censée faire pour que tu m'acceptes à une telle place… Que dois-je faire de plus que ce que je suis déjà ? Je suis une héritière. J'ai toujours été digne de mon nom et de ce sang pur qui coule dans mes veines… Digne des ambitions de ma famille et j'en ai nourris bien d'autre. Je me suis battue pour avoir ce que j'ai, je ne suis pas un homme, au non mais belle et bien une femme héritière. Mon regard est brûlant, planté dans le tien. Et tu reviens m'embrasser…. Un frisson me prend toute entière tandis que je laisse mon corps revenir contre le tien. La chaleur des Enfers transperçant les fins tissus de ma robe. Je t'embrasse encore, mon souffle se mêlant au tien, me moquant parfaite de dépasser les usages, de cette pudeur dont nous sommes censés faire preuve. La présence glaciale du regard de ton paternel me coule contre la nuque. Je me serre un peu plus contre toi… Mais lorsque ces baisers prennent fin lentement, mes yeux bleus croisent les tiens. Je souffle tout bas : « Je ferai de ta vie un Enfer, si tu y tiens tellement. » Un véritable manège infernal, une valse endiablée. Je serais l'amante de Lucifer, la cavalière de l'Apocalypse. Un sourire se trace sur mes lèvres et mes quelques claquent distinctement : « C'est une promesse. » Je te déchirerai de ma jalousie et ma possessivité. Je serai le reflet de ce que tu es : le Roi dément. Je suis parfaite pour toi. Il suffirait seulement que tu ouvres les yeux...